http://www.ugal.ro/

 

CNCSIS

“Dunarea de Jos” University of Galati - Romania

Research Centre Discourse Theory and Practice (CCTPD)

Research Group and Laboratory Argumentation - Rhetoric - Communication (ARC)

 

PN II – PCE – ID 1209

 

     

Date generale proiect

Echipa

Obiective

Rezultate

Publicaţii

Alte rezultate

Logistica

 

Lucrări în curs de redactare, finalizare, revizie științifică

 

2007

Conferinţa „Semne particulare. Paradigme ale identităţii în managementul reprezentărilor sociale”,  Universitatea din Bacău

25 – 28 octombrie

 

  1. Gâţă, Anca. La dissociation argumentative dans le langage ordinaire – analyse sur un forum électronique du quotidien français „Libération”.

 

Colloque La diversité culturelle : Voix et voies, Université Paris 12 & Hôtel de Ville de Sénart

23-24 novembre

 

  1. Gâţă, Anca. Définitions de la diversité culturelle et dissociation argumentative

  2. Ganea, Alina & Anca Gâță. Le concept de diversité culturelle dans la sphère publique roumaine.

2008

Invited Conference NWO, University of Amsterdam

May 29th - June 1st

 

  1. Gâţă, Anca. Presentational (Linguistic) Aspects of Strategic Manoeuvring via Dissociation

     

    12th Biennial Wake Forest University Argumentation Conference - Venice Conference: Argumentation 2008

    Co-Sponsored by the International Society for the Study of Argumentation, Casa Artom, Venice

    June 15th - 18th

     

  2. Gâţă, Anca. Dissociation: Strategically Maneuvering by Re-Wording the Discourse of the Other

2009

International Conference Translation Studies: Retrospective and Prospective Views, “Dunărea de Jos” University, Galaţi, ROMANIA

October 8th – 10th, 2009

 

  1. Alina GANEA, “Dunărea de Jos” University of Galaţi, Romania -  Etude lexicographique bilingue (français-roumain): de la rumeur, du bruit et des cancans - L’ère de la communication est en pleine expansion. Malgré les multiples voies de communication dont la technicité peut assurer une réception ubiquitaire et donc une fidélité extrême, l’information, ou plus précisément sa transmission, connaît de nos jours les méandres les plus sinueux de son existence, vu que, plus que jamais, informer est devenu synonyme de contrôler. C’est dans ce contexte que nous proposons cette étude lexicographique sur une série de noms tels rumeur, bruit, cancans qui renvoient à la circulation clandestine de l’information non-vérifiée et qui se voient fréquemment distribués dans le discours rapporté dans des structures telles la rumeur, le bruit court que…. Notre démarche a en vue une investigation des définitions que ces termes reçoivent en relation avec l’activité d’emprunt énonciatif dans un corpus représentatif de dictionnaires français pour montrer de quelle manière ces termes sont adoptés et traités par les lexicographes bilingues. Cette étude fait partie de la recherche développée dans le cadre du programme PNII – PCE – IDEI 1209 / 2007 financé par le Ministère Roumain de l’Education, de la Recherche et de la Jeunesse. 

  2. Anca GATA, “Dunărea de Jos” University of Galaţi, Romania - Indicators of Dissociation in French and Their Romanian and English Equivalents - Dissociation is a concept introduced in Argumentation Theory by Perelman and Olbrechts-Tyteca (The New Rhetoric, 1958). It allows a speaker to change the notional starting points of a discussion. One of the indicators of dissociation is the adjective true. Dissociation allows the speaker to discard the old semantic contents corresponding to the initial notion and to propose a new semantic content as corresponding to the notion assigned this time the linguistic expression the true X. This is the prototypical formula corresponding to the mechanism of dissociation, but other indicators may also serve to identify a dissociation in context. Starting from the neo-rhetorical inventory of expressions used to introduce a dissociation, the present article suggests and discusses possible strategies of finding Romanian and English equivalents for the indicators of dissociation. 

  3. Anca GATA, “Dunărea de Jos” University of Galaţi, Romania - Sur les vertus de l’exercice de traduction - Ma communication concerne le français langue étrangère, enseigné en milieu académique aux étudiants en licence Lettres et Langues modernes appliquées et en master professionnel de traduction. Cette étude vise la pratique de la langue à travers des exercices de traduction. Une attention particulière est donnée aux équivalences et correspondances entre les langues dans le domaine des expressions à valeur évidentielle (ou médiative) permettant au locuteur de faire référence à la source de l’information intégrée au contenu propositionnel de son énoncé. 

 

Third INTERNATIONAL COLLOQUIUM Specialized Discourse: Theory and Practice, “Dunărea de Jos” University, Galaţi, ROMANIA

October 23rd – 25th, 2009

 

  1. Adela DRAGAN, Alina GANEA, UniversitéDunărea de Jos”, Galați, Roumanie - L’ironie dans le discours journalistique. Étude de cas: Cristian Tudor Popescu  •  •  • L’ironie représente pour la presse un instrument de persuasion consacré et préféré par les journalistes. Cristian Tudor Popescu, symbole reconnu de la lutte pour la vérité par le discours, s’affirme comme un vrai maître en ce sens. À côté de l’expression constante de son émotion négative dans la critique qu’il fait, Cristian Tudor Popescu surprend par des associations inattendues, le mélange de structures familières choquantes et la création de termes nouveaux, servant tous à condamner les acteurs du monde politique avant tout. Dans la construction de ses ironies mordantes il compte entre autres sur des structures familières adaptées de façon très originale. Ces adaptations concernent parfois des remplacements de termes ou des extensions de structures qui renversent le sens initial, l’emploi du pluriel à la place du singulier etc. Parfois, l’ironie naît d’adaptations multiples d’une même expression.

  2. Alina GANEA, Dunărea de Jos” University , Galati, Romania - Strategically Maneuvering with Romanian Reporting Indicators  •  •  • Pragmadialectics as developed by the linguistic school of argumentation of Amsterdam envisages argumentation as a verbal exchange that can be patterned into a model following certain rules and being provided with a specific goal, that of resolving a difference of opinion. The latter is achieved by the participants within a reasonable conduct that prescribes rules to be followed and violations to be avoided. However, a recent development of this conception on argumentation was enriched by the inclusion of rhetorical elements with a view not to exclude discourse techniques that are recurrent in the real discourse practice and can assist the language user in attaining his dialectic goal more efficiently. Within this enlarged perspective on argumentation, i. e. strategic maneuvering of argumentation discussions, we are interested in analyzing the role of reporting in scientific articles. The present study aims therefore at outlining the illocutionary characteristics of the speech act it accomplishes and at investigating the stages where it may occur in the argumentation, special attention being paid to the way the speaker strategically maneuvers his exchange by using the report in question.  

  3. Anca GATA, Dunărea de Jos” University , Galati, Romania - Stratégies médiatives dans le discours de vulgarisation : une étude des expressions à composante médiative dans des articles du site web de Science et Vie   •  •  •  1. La médiativité est conçue, dans les cadres de notre approche, comme la proprieté du discours à indiquer – par des expressions plus ou moins complexes – la source des connaissances ou des informations intégrées au contenu propositionnel. 2. Les expressions qui peuvent faire cet office et qu’on peut désigner médiatifs (en anglais evidentials)  sont de deux types : a) des morphèmes grammaticaux (apparaissant surtout dans des langues autres que les langues européennes) ; b) des stratégies ‘médiatives’ de nature morpho-syntaxique (modes et temps verbaux), lexicale (verbes de rapport, phraséologies), discursive (discours rapporté). 3. On peut considérer que les médiatifs ont une fonction argumentative quand ils représentent la prémisse d’une argumentation ou un point de départ dans l’argumentation car ils renvoient – souvent en l’explicitant – à la source des connaissances ou des informations intégrées au contenu propositionnel. 4. L’indication de la source des connaissances servant d’élément d’appui de l’argumentation, on peut formuler l’hypothèse que les médiatifs ont aussi une fonction persuasive, puisque l’adhésion de l’interlocuteur ou du public peut être obtenue plus ou moins facilement en dépendance du degré de certitude qu’on peut attribuer au contenu propositionnel, et ceci tient souvent à l’origine des informations véhiculées. 5. Le discours scientifique et le discours académique font largement appel à des stratégies médiatives pour indiquer les points d’appui d’une démonstration ou d’une argumentation sous la forme de discours précédents. Le discours de vulgarisation n’est pas censé utiliser ces stratégies car la composante argumentative n’y est qu’accessoire et le plus souvent inutile, étant donné que le but fondamental du discours de vulgarisation est d’informer et non de convaincre ou de persuader. 6. L’article présente un inventaire non-exhaustif de stratégies médiatives utilisées dans des articles recueillis sur le site web du magazine Science et Vie. Cet inventaire permet de relever une typologie des expressions évidentielles et de discuter leur rôle en fonction des contextes de leur apparition. Exemple : c’est la conclusion d’un rapport / d’une étude publiée par … / à laquelle est parvenu … Une telle stratégie assez courante dans le discours informatif permet à l’auteur de l’article de transmettre les informations qu’il est censé transmettre, d’indiquer qu’il n’est que le ‘canal’ à travers lequel l’information passe et en indiquer également l’origine. En même temps, il indique le degré de certitude de l’information transmise, en assurant ainsi le fondement épistémique de l’énoncé. 7. Ces observations permettent de faire aussi l’hypothèse que ces stratégies – qui ne tiennent pas qu’au discours de vulgarisation – apparaissent, plus généralement, comme caractéristiques du discours ou du type textuel informatif où elles ont un rôle épistémique à travers lequel s’accomplit aussi leur rôle persuasif.

  4. Daniela MURARU, “Dunarea de Jos” University of Galati, Romania - Neutrality as a Form of Strategic Maneuvering •  •  • Touval & Zartman (1985) speak about three main roles attributed to the mediator, in general: communicator, formulator and manipulator. These are closely connected with the mediator/ negotiator distinction, in the sense that we understand the mediator in a two-fold way: (1) the Mediator as a facilitator of decision-making – engaged in pure mediation, whom the roles of communicator and formulator are attributed to, and who typically displays neutrality and transparency, and (2) the Mediator as a manipulator (not necessarily in a negative way) – engaged in negotiation, making use of leverage, eliciting concessions or compromise. Neutrality becomes one of the most important tactics a mediator resorts to, especially in approaching the parties involved in an international conflict, as it is the case submitted for analysis here – the position of Jimmy Carter as an intermediary in the dispute between Egypt and Israel. The best way to approach the roles, which the mediator shifts all the time, is by applying the pragma-dialectical concept of strategic maneuvering (van Eemeren and Houtlosser, 2002). Thus, the paper focuses on the way in which the mediator manages to achieve and maintain neutrality, by means of language, as part of his strategic maneuvering. Addressing both conflicting parties by the use of similar linguistic patterns, or praising each leader of the two parties are among the tactics employed by Carter, with the aim of winning their trust. These will be supported with examples from various texts belonging to the American President, which illustrate how he pursues both the dialectical and rhetorical aims, by displaying neutrality.

  5. Raluca SARAU, Anca GATA, Dunărea de Jos” University, Galați, Romania - Terminologie linguistique et présentation de concepts: glossaire du discours rapporté (recherche en cours)   •  •  •  Cette communication présente les points de départ et les éléments fondamentaux qui concernent l'élaboration d'un glossaire illustrant le champ notionnel très large du discours rapporté. Nous envisageons la notion de discours rapporté en relation directe avec les notions de polyphonie, hétérogénéité énonciative. Nous situons notre recherche au carrefour de plusieurs disciplines linguistiques : la théorie de l’énonciation, la théorie des actes de langage, la didactique des langues. Cependant, notre approche des notions se situe au-delà des intérêts purement pédagogiques et méthodologiques qu’elle peut avoir. Nous tâchons de faire figurer dans ce glossaire des désignations de phénomènes linguistiques qui trouvent leur place dans ce sous-domaine notionnel sans être pour autant distingués comme correspondant à des notions. Nous nous efforcerons ainsi de proposer des définitions là où elles semblent manquer ou fonctionnent de manière implicite. Nous y ajoutons des structures linguistiques particulières qui ont une incidence importante dans les analyses et les écrits théoriques concernant le discours rapporté (ex. : adjectifs de rapport – souvent des adjectifs d’attitude ou de sentiment permettant toutefois non seulement de faire référence à un état mental du locuteur, mais aussi de ‘rapporter’ la cause de cet état mental sous la forme d’une partie d’énoncé qui peut effectivement correspondre à du discours rapporté (souvent, selon nous, dans le style indirect libre) : Il est heureux que sa fille ait passé le concours – on (peut) suppose(r) que le référent de il a effectivement produit un énoncé du type Ma fille a passé le concours !). Sans prétentions d’exhaustivité, nous souhaitons mettre à la disposition d’un grand nombre de personnes que le fonctionnement du langage intéresse un outil de travail qui pourra être complété par chacun à son propre gré. Par ailleurs, nous souhaitons transformer ce glossaire dans un instrument beaucoup plus puissant sous la forme d’un dictionnaire de la ‘médiation’ (plutôt médiativité, propriété d’un énoncé à faire référence à une autre situation de discours, à un autre discours, à d’autres interlocuteurs), où la médiation apparaît comme un phénomène langagier complexe et multiforme.

  6. Gabriela SCRIPNIC, Dunărea de Jos” University, Galați, Romania - Strategically manoeuvring through knowledge source indicators   •  •  •  This article discusses knowledge source indicators within the framework provided by the argumentation theory, with the view to identify the part these indicators play in increasing the acceptability of a standpoint advanced by the language user. While highlighting different types of indicators, we place special emphasis on the place where they may occur in a critical discussion, based on the four stages incorporated in the ideal model of a critical discussion developed by Van Eemeren, Grootendorst & Snoeck Henkemans 1996. We assume that the the arguers’ rhetorical attempts to make things go their way are, in principle, incorporated in their dialectical efforts to resolve the difference of opinion in accordance with proper standards for a critical discussion (van Eemeren & Houtlosser 2002). The strategic maneuvering is therefore perceived as the arguers’ tentative to reconcile the dialectical with the rhetoric aims in order to resolve a (virtual) difference of opinion. The enquiry is directed towards the study of scientific articles in which reporting expressions are studied as argumentative indicators.

 

International Conference Retoryka i polityka, University of Warsaw, Poland

November 12th - 13th, 2009

 

  1. Ganea, Alina & Anca Gâță 2009. The Linguistic Representation of République as a(n) (In)direct Experience in de Gaulle’s Speeches.

    Political discourse is a minute construction of a pretense. It pretends to know the people, its history, the intentions of the adversary, the consequences of the difficult present, to have the key for a successful future evolution. The speaker’s discourse presents a perfect project hoping it is accurately sized for the affectivity of the audience rather than for its intellect. As an occultation discourse which hides everything that might contradict or endanger it, political discourse ultimately renders what the audience wants to hear. In this respect, in Charles de Gaulle’s “neatly political” discourse (R. Kaehlbrandt, 1986: 272), la République is frequently referred to as an institution whose re-building and strengthening become means and ends in the project of creating Modern France. Therefore, all political actions advanced in de Gaulle’s discourse are presented as determined by and directed towards la République. Obviously, the recurrent use of the superior institution topos firstly triggers the esteem of being a citizen of la République, therefore directly concerned and involved, and secondly the idea of protection ensured by the complex and powerful institution. The emotional effects of this evocation are foreseeable, along with the revival of painful yet glorious memories of the French recent history. In the background, the audience is supposedly more open to participate in the proposed projects. In spite of the multiple references to la République in the Gaullian discourses (to speak only about the discourses of Strasbourg on the 7th of April 1947 or of Paris on the 4th of September 1958), the notion acquires a different representation as a result of either direct or indirect experience. Thus, when reference is made to the recent experience of living in the French Republic during the Second World War, the revival and reaffirmation of the institution is presented as a difficult process in progress, incomplete and indefinite as suggested by the use of the French tenses of the Indicative présent and passé composé. The actors of the process are designed by a hybrid on pronoun in relation to which the speaker does not show her clear belonging. In contrast to this République which does not seem to belong notionally to the speaker, the historical République as portrayed from indirect experience is a neatly defined entity whose struggle and becoming in old times were meaningful. In this case, the use of the passé simple renders the gap between the golden times and the present, while the definite use of the on pronoun, which may also come explicit as nous, suggests the speaker’s adherence to the creators of this République. It appears therefore that although using the same notion as support and warrant of the political actions to be taken, by using diverse linguistic techniques, the Gaullian discourse pictures two facets of la République: a positive one, the glorious inherited one, and a tentative one evolving under the speaker’s eyes, a victim of the adversary force, the one in the name of which no effort should be spared. Either evocation of the two has a rhetorical effect which the paper attempts to investigate along with the linguistic techniques used in rendering the two separate discourse representations of la République.         

  2. Scripnic Gabriela & Anca Gâţă, Rhetoric of perspicuousness: case study of the Romanian Prime Minister’s discourse.  “is it ever possible to reach a so-called correct interpretation [of a text]?” (Naess, Preface 2004: lxix) This paper seeks to elucidate how the need for (extra) perspicuousness felt by certain politicians is translated in their discourse in terms of structures pertaining to the relationship of opposition (I’m not referring to this, but to that) and to the phenomenon of repetition (as I have already stated, and I repeat that). We argue that such expressions have a rhetorical function, namely to convince the audience of the correctness of the standpoint at issue. On the other hand, they also contribute to eliminating ambiguity, i.e. making the discourse more precise, or, at least, give this impression, or else are purposely conceived to reach this end, by building what can be called rhetorical communication. This attempt at clarification also contributes to emphasizing an idea or a claim by further semantic or notional details. Such a discursive move is supposed to point to the politician’s aim at persuading the audience. This study is performed on a series of transcripts of various speeches delivered by the Romanian Prime Minister, Emil Boc during 2009. The theoretical framework of the analysis is provided by traditional studies in the field of rhetoric such as Perelman & Olbrechts-Tyteca 1958, Reboul 1991, van Eemeren, Grootendorst et alii 1996 and of philosophy (Naess 2005, Interpretation and Preciseness). In line with Arne Naess, we suggest that through occurrence analysis we can identify the precise meaning of particular phrases, expressions, utterances which could be misinterpreted on account of some internal (linguistic) or external (contextual) factors.

2010

To be submitted to Argumentation

 

  1. Ganea, Alina. Strategically Maneuvering with Romanian Reportive Indicators in the Confrontation Stage of a Critical Discussion. - Pragma-dialectics as developed by the linguistic school of argumentation of Amsterdam envisages argumentation as a verbal exchange that can be patterned into a model following certain rules and being provided with a specific goal, that of solving a difference of opinion. The latter is achieved by the participants within a reasonable conduct that prescribes rules to be followed and violations to be avoided. However, a recent development of this conception on argumentation was enriched by the inclusion of rhetorical elements with a view not to exclude discourse techniques that are recurrent in the real discourse practice and can assist the language user in attaining his dialectic goal more efficiently. Within this enlarged perspective on argumentation, i. e. strategic maneuvering in argumentative discussions, we are interested in analyzing the role of a special type of report that advances information without assigning it to a specific source, but to a general one, like a community, the speaker thus liberating himself from the duty of having to account for it, that is passing over the burden of proof to a third party which cannot always be reached. The present study aims at outlining the illocutionary characteristics of the speech act this type of utterances accomplishes and at investigating the stages where it may occur in the argumentation, special attention being paid to the way in which the speaker strategically maneuvers by using the report in question.  

  2. Scripnic, Gabriela. Strategically manoeuvring through knowledge source indicators. To be submitted to Argumentation - The paper approaches knowledge source indicators within the framework provided by the argumentation theory, with the view to identify the part these indicators play in increasing the acceptability of a standpoint advanced by the language user. While highlighting different types of indicators (perception, inferential or reportative), special emphasis is placed on the place where they may occur in a critical discussion, based on the four stages incorporated in the ideal model of a critical discussion developed by van Eemeren & Grootendorst 1984. It is assumed that the arguers’ rhetorical attempts to make things go their way are, in principle, incorporated in their dialectical efforts to resolve the difference of opinion in accordance with proper standards for a critical discussion (van Eemeren & Houtlosser 2002). The strategic manoeuvring is therefore perceived as the arguers’ attempt to reconcile the dialectical and the rhetorical aims in order to resolve the difference of opinion. In this context, the main lines of this inquiry are directed towards answering the following questions: 1) does the use of knowledge source indicators engender unsound argumentative moves and derailment in terms of strategic manoeuvring? 2) what types of speech acts are performed in argumentative discourse when these indicators occur? 3) are arguments tenable in terms of critical responses when introduced by indicators such as: I saw with my own yes that, X said that, it seems that?

 

To be submitted to Analyse du Discours, Argumentation et Rhétorique

 

  1. Ganea, Alina. L’adaptation à l’auditoire dans l’argumentation : le discours de la rumeur comme forme soi-disant doxale - L’adaptation à l’auditoire représente un des mouvements essentiels par lequel  l’argumentateur peut influer sur son auditoire en venant à sa rencontre en vue de créer un espace de coopération qui donne plus de chances pour une issue avantageuse de l’argumentation. Dans ce contexte, l’argumentation par la rumeur qui joue sur l’apanage de l’argumentation par autorité épargne l’argumentateur de l’effort d’argumenter sur le rationnel et invoque l’opinion de la communauté comme filtre de validation d’un contenu propositionnel. Une fois le contenu crédité, l’argument d’autorité procède à créditer aussi l’argumentation où il est employé. Ce travail de propose une analyse du discours de la rumeur comme forme de discours qui tentent de se “doxaliser” à des fins argumentatives et vise à décrire les effets persuasifs liés à son emploi dans l’argumentation.  

  2. Scripnic, Gabriela. Argument d’autorité vs argumentum ad hominem  et ad verecundiam dans la perspective des indicateurs de la source du savoir. Cette étude traite de l’exploitation des indicateurs de la source du savoir au sein de la théorie de l’argumentation, plus précisément par le biais des techniques argumentatives telles qu’elles sont précisées par Ch. Perelman et L.Olbrechts- Tyteca 1970 et dans la pragma-dialectique par F. H.van Eemeren et R. Grootendorst 1996. Les objectifs de l’étude sont les suivants: 1) donner un aperçu théorique des concepts d’argument d’autorité et d’argumentum ad hominem et ad verecundiam selon les perspectives offertes par le cadre général de notre travail, à savoir la nouvelle rhétorique et la pragma-dialectique; 2) illustrer le fonctionnement des indicateurs de la source du savoir en tant qu’argument d’autorité; 3)mettre en évidence la place de ces indicateurs dans la violation des règles de la discussion critique et l’apparition de l’argumentum ad hominem ou ad verecundiam. L’hypothèse de départ est que les indicateurs évidentiels de la source du savoir servent premièrement à étayer une thèse par l’appel aux paroles ou à la personnalité d’un tiers et secondairement à imposer le point de vue adopté sur l’audience.

 

VII – èmes  JOURNÉES DE LA FRANCOPHONIE, Colloque international Le stéréotype en langue et littérature, Galaţi, ROUMANIE

16 -17 avril 2010

 

  1. Alina GANEA, Université « Dunărea de Jos » de Galaţi, Roumanie - Désignation des jeunes exposés à des risques dans la presse roumaine. Stéréotypie et pathos - Cette communication présente les résultats d’une étude concernant les paradigmes de désignation des ‘jeunes’ (0-18/20 ans) exposés à des risques. L’étude prend comme objet d’analyse le discours des articles d’un quotidien roumain (Evenimentul zilei, de janvier à décembre 2008). L’hypothèse avancée est que les formes de désignation des héros de ces histoires racontées par le journaliste au quotidien tiennent à la composante pathétique de l’argumentation, qui peut ne se développer qu’en subsidiaire dans les articles de presse, afin d’obtenir l’empathie du lecteur. L’étude propose un inventaire des paradigmes désignationnels du JEUNE, terme pris ici comme hyperonyme. Nous comptons analyser l’impact persuasif de ces lexèmes pathémiques pour ce qui est de leur rôle dans l’obtention de l’adhésion qui passe par la construction de l’émotion. Cela se passe en vertu d’un modèle culturel à fonctionnement stéréotypique qui assure l’effet persuasif escompté par l’usage de ces lexèmes dans le discours journalistique. 

  2. Anca GÂŢÃ, Université « Dunărea de Jos » de Galaţi, Roumanie - La dissociation notionnelle et le travail autour du stéréotype dans l’argumentation - Depuis le lancement du concept dans la recherche philosophique, l’étude du stéréotype est devenue objet de plusieurs disciplines et branches disciplinaires universitaires. Pourtant, bien avant, toujours aux États-Unis, Walter Lippmann, concerné par la façon dont fonctionnent les représentations sociales, introduit le mot stéréotype pour désigner les images construites dans la société à propos des divers groupes sociaux. En lui empruntant cette métaphore rappelant les techniques d’imprimerie, la psychologie a forgé le concept de stéréotype afin de souligner la persistance et la rigidité des diverses représentations construites, héritées et transmises dans la vie sociale. Ces représentations permettent, d’une part, à l’individu de s’intégrer plus rapidement et de manière plus efficace à la vie sociale, par le biais de l’imaginaire social véhiculé par les stéréotypes, mais ils peuvent avoir souvent comme conséquences négatives des conduites discriminatoires et extrémistes. Ainsi, le stéréotype apparaissait-il comme un  concept éclaircissant dans la psychologie, la sociologie, même les sciences économiques. Sans rapport direct avec ces théories, le philosophe américain Hilary Putnam (1975) parle du stéréotype comme faisceau essentiel de traits de contenu attaché à un mot. Apparaît ainsi l’intérêt de la sémantique pour l’étude de ce champ et on voit se développer une sémantique du stéréotype en même temps qu’une sémantique du prototype. La théorie du stéréotype permet de faire voir que l’emploi en discours d’une expression linguistique (mot) et sa compréhension se font sur la base de la représentation générale, simplifiée que les sujets parlants attribuent aux mots de la langue ; cette vision a une perspective sur les études lexicographiques, mais aussi sur celles d’analyse du discours. Par ailleurs, la sémantique du prototype, issue des travaux de psychologie cognitive de Eleanor Rosch (1973), qui ne donne pas de définition très précise du terme, permet de placer sur une position de choix pour l’étude linguistique des mots désignant des objets exemplaires d’’ue certaine classe, et ceci en rapport avec la notion de catégorie de Wittgenstein. Les deux notions peuvent être utiles dans l’analyse du discours pour rendre compte, d’une part, de la façon dont le locuteur fait fonctionner ces significations conventionnelles (éventuellement des éléments linguistiques et qu’il leur ajoute, des données situationnelles qu’il met à profit, des aspects sémantiques qu’il veut en écarter) et, de l’autre, des enjeux de l’interprétation à partir des données socio-culturelles et interactionnelles. Par ailleurs, la langue et, d’autre part, le discours sont les dépositoires des visions stéréotypées de la réalité qui peuvent souvent n’être qu’une apparence de compréhension et de jugement. Un jugement, fût-il stéréotypé ou non, se fait voir dans le discours et laisse sont empreinte sur la langue. C’est à partir de cette visée sémantico-pragmatique que je construis ma démarche concernant la notion de dissociation des notions qui a été empruntée à l’esthétique (Rémy de Gourmont) par la psychologie et ensuite par la philosophie, pour aboutir à désigner une « technique argumentative » (Perelman & Olbrechts-Tyteca, Traité de l’argumentation. La nouvelle rhétorique, 1958). La technique de dissociation repose sur la mise en évidence d’un contraste entre l’apparence (une notion N telle que nous nous la représentons, telle que se la représente les membres d’une communauté) et la réalité (une notion nouvellement dissociée de N, proposée discursivement et situationnellement). La dissociation notionnelle est une stratégie qui peut être exploitée dans le discours à la fois au point de vue dialectique et avec une visée rhétorique pour faire admettre plus facilement une thèse ou bien pour critiquer avec plus de succès l’argumentation d’un proposant. Pour qu’un locuteur puisse faire appel à la dissociation il doit avoir identifié dans l’échange une incompatibilité (de représentation), une non concordance de positionnement par rapport à un contenu notionnel. Pratiquement, il s’agit du cas où on fait référence à une notion commune que le locuteur perçoit de manière différente et non telle qu’elle apparaît dans la représentation habituelle. L’étude porte ainsi sur l’identification des types d’éléments auxquels le locuteur s’attaque quand il déconstruit la notion ancienne, donnée, pour en dissocier une notion nouvelle, plus fraîche. Le propre de la dissociation est de lui permettre de valoriser argumentativement la notion nouvelle dissociée de l’ancienne pour avancer une thèse ou pour critiquer celle de l’opposant. Le processus de dissociation est censé prendre en charge le stéréotype caractéristique de la notion – comme faisceau de traits notionnels – pour en utiliser certains et écarter certains autres de la nouvelle représentation notionnelle. L’étude et l’analyse porteront sur: 1) le travail de destruction-modification du contenu stéréotypé attaché à une notion, comportant le rejet de certains éléments stéréotypés; 2) le maintien intact du stéréotype avec l’une des deux opérations suivantes ou les deux, nécessaires pour qu’il y ait dissociation: a) le rejet d’autres éléments, accessoires du stéréotype, mais caractéristiques de la notion; b) l’ajout d’autres aspects notionnels. Dans tous ces cas, l’analyse vise à mettre en relief la manière dont la modification notionnelle peut être vue comme ajustement stratégique des objectifs dialectiques de la discussion et des buts rhétoriques du locuteur. L’attention se dirige vers l’usage quotidien de la langue, mais aussi à son emploi dans divers cadres institutionnels dont la spécificité peut avoir un certain impact sur la nature des opérations mises en œuvre.

  3. Gabriela SCRIPNIC, Université « Dunărea de Jos » de Galaţi, Roumanie - Stéréotype linguistique et communication médiatisée - Cette étude traite de la notion de stéréotype linguistique dans le cadre théorique de l’énonciation médiatisée (cf. Guentcheva 1996) dans le but de rendre compte de la valeur évidentielle (référence à la source de l’information) que le stéréotype possède de par sa nature de structure signifiante figée toute faite. Ayant comme point de départ les travaux de Dufays1994, Herschberg-Pierrot 1980, Amossy 1991 et l’observation que la communication médiatisée repose en général sur l’attitude volontaire du sujet parlant d’indiquer la source de son information, cette étude se propose d’illustrer que le stéréotype linguistique témoigne de deux types de communication médiatisée: a) communication médiatisée proprement-dite (où le locuteur indique le fait qu’il a prélevé l’information transmise à un tiers) lorsque le sujet parlant emploie à dessein un stéréotype linguistique soit parce qu’il lui assigne des valeurs stylistiques ou argumentatives, soit parce qu’il veut lui faire subir des altérations formelles comme preuve d’originalité de l’écriture; b) communication médiatisée indirecte ou de second degré lorsque le sujet parlant utilise un stéréotype sans le percevoir comme tel; dans ce cas, la source de l’information n’est pas volontairement indiquée et l’information est donnée comme issue du raisonnement ou de l’expérience du sujet parlant.

 

A doua  ediţie a Conferinţei  internaţionale Paradigma Discursului Ideologic. Ideologia Globalizării, Galaţi

30 aprilie – 2 mai 2010

 

  1. Ganea, Alina. Usage et fonction des verbes d’apparence dans le discours argumentatif - Le discours argumentatif se sert de diverses techniques en vue de répondre à son impératif, celui d’emporter la persuasion de son auditoire. Cette communication analyse les effets argumentatifs de l’emploi des verbes d’apparence tels paraître, sembler dans l’argumentation, tenant pour prémisse leur polysémie fonctionnelle pragmatique qui les réclame en tant qu’indicateurs évidentiels inférentiel, citationnel ou perceptif selon le contexte. Dans ce contexte, à partir de l’analyse de corpus, cette étude compte fournir les caractéristiques d’usage de ces verbes d’apparence en vue de mettre en évidence leur fonction évidentielle spécifique et les stratégies argumentatives qu’ils accomplissent.  

  2. Scripnic Gabriela. Modalité et évidentialité. Le cas de l’adverbe roumain pesemne (apparamment),. Cette étude traite de l’adverbe roumain pesemne (apparemment) afin de faire ressortir sa fonction évidentielle en étroite liaison avec le sens épistémique que l’unité peut traduire dans un contexte particulier. Notre hypothèse est que les sens évidentiel et épistémique dépendent du contexte où l’adverbe apparaît, et se présentent le plus souvent comme des manifestations syncrétiques. Ayant comme cadre théorique général la théorie de l’évidentialité (Dendale & Tasmowski 2001, Plungian 2001, Aikhenvald 2004), notre analyse a comme point de départ les détails d’ordre étymologique et les définitions offerts par les dictionnaires explicatifs du roumain. Des fragments de discours réel sont pris en considération en vue de prouver que l’adverbe pesemne devrait être approchée en tant qu’unité multifonctionnelle où la valeur évidentielle se fait surclasser ou bien surclasse la valeur modale.

 

Fourth International Conference Communication and Argumentation in the Public Sphere, “Dunărea de Jos” University of Galați

May 13th – 15th, 2010

 

  1. Scripnic Gabriela. Non-firsthand evidentiality in argumentation. The case of hearsay evidentials. The paper deals with a specific category of indirect / non-firsthand evidentiality, namely the hearsay evidential markers, approached in terms of rhetorical devices meant to increase the acceptability of a standpoint advanced by the language user. Drawing on the argumentation theory provided by pragma-dialectics (van Eemeren & Grootendorst 1984, Eemeren, Grootendorst & Snoeck Henkemans 1996) and on the evidentiality theory (Aikhenvald 2004), this paper aims at confirming the previously stated assumption according to which evidential markers, besides pointing to the information source, have the function of supporting a standpoint, by bringing to the fore hardly refutable evidence (Gata 2007, 2009). Starting from Chafe’s distinction (1986) between deliberate and less deliberate hearsay evidentials, this enquiry is directed towards answering the following questions: 1) in which stage(s) of the critical discussion may hearsay evidentials occur? 2) what does their use reveal on the arguer’s position regarding the standpoint at issue? 3) are arguments tenable in terms of critical responses when introduced by hearsay evidentials such as: X said that, people say that, I was told that?

 

7th Conference of the International Society for the Study of Argumentation (ISSA), Amsterdam

June 29th - July 2nd, 2010

 

  1. Scripnic Gabriela. Strategic manoeuvring with direct evidential strategies. The paper approaches direct evidential strategies within the framework provided by pragma-dialectics (van Eemeren & Grootendorst 1984) with a view to identify the part they may play in increasing the acceptability of a standpoint. Our assumption is that direct evidential strategies (Aikhenvald 2004) function as presentational devices used by one party in order to strategically manoeuvre the discussion so as to reach both one’s dialectical and rhetorical goals, namely to observe the rules for critical discussion while attempting to make things go one’s way. After highlighting possible direct strategies (perception verbs accompanied or not by pseudo-pleonastic expressions such as with my own eyes, with my own years, presentative expressions Uite! Iată!- English couterparts are Look! Here it is!), the enquiry is directed towards pointing out the types of strategic manoeuvring with evidential strategies, taking into account the stages incorporated into the ideal model for critical discussion. The starting point of the analysis is that the use of direct evidential strategies could be explained by the arguer’s attempt to introduce an immunized standpoint against the critical responses of the antagonist. In this context, the analysis aims at answering the following questions: 1) in which stages of the critical discussion do direct evidential strategies occur? 2) what does their use reveal on the arguer’s position regarding the standpoint at issue? 3) when using such strategies, does the arguer let its dialectical goals be overruled by rhetorical aims, resulting in derailment of strategic manoeuvring?

 

Societas Linguistica Europaea 2010 Conference, Vilnius University, Vilnius, Lithuania

September 2nd - 5th, 2010

 

  1. Scripnic Gabriela & Anca Gâţă. Lexical coding of evidentiality: on three Romanian adverbs. This paper mainly focuses on three Romanian adverbs with the view to integrating them in a database of evidential markers. The evidential function of the adverbs is highlighted in relation to the epistemic meaning that the same units may convey in a specific context. We argue that evidential and epistemic meanings are highly context dependant and they occur, in the case of the adverbs approached in the paper, as syncretised or distinct manifestations. The general theoretical framework is provided by Dendale & Tasmowski 2001, Plungian 2001, Aikhenvald 2004 who generally tackle with the type of evidence supporting a statement, namely direct evidence (acknowledged as visual or auditory) and indirect evidence: reported evidence (statements of a third instance, hearsay, folklore) or inferred evidence (results, reasoning). More specific studies are taken into account (Ramat 1996, Pietrandrea 2007, Wiemer 2007) as they offer valuable insights on the evidential function of adverbs and adverbial expressions in English, Italian and, respectively, Lithuanian. In this context, the lines of our inquiry are directed, on the one hand, towards revealing: 1) the type(s) of information source that the Romanian adverbs pesemne (‘seemingly’), pasămite (‘allegedly’) and chipurile (‘it is said that’) can indicate; 2) their scope, whether they function as internal modifiers or have a scope over a whole clause; 3) their position within an utterance; 4) the tenses they occur with; 5) whether they may also be used as intensifiers of evidential meaning conveyed by a grammatical marker such as the presumptive mood. On the other hand, the paper aims at assessing the relationship between epistemic modality and evidentiality since, more often than not, the use of these adverbs pertains both to the information source and to the speaker’s attitude toward the propositional content transmitted. The study of evidentiality in Romanian (Zafiu 2008: 715) places the adverb pesemne among the inferential markers alongside with the presumptive mood (Oţi fi ostenite. ‘You must be tired’), epistemic modal verbs (Trebuie să fie acasă, am văzut lumină. ‘She must be home, there is light’), epistemic verbs of thinking (Presupun că aveţi dreptate. ‘I suppose you are right’) and the adverbs pasămite and chipurile among the reportative markers together with the conditional mood. However, the different types of evidence they point to, their different distribution in discourse seem to favour a separate treatment of each adverb that will allow us to draw the common features as well as the peculiarities that distinguish them. The analysis per se starts from the etymological details and the definitions provided in the Romanian Explanatory Dictionary in order for their function as evidential markers to be brought to the fore, this function being in relation with the type of information source they indicate. Actual instances of discourse are taken into consideration with the view to proving that these adverbs are to be treated as multi-functional units where the evidential meaning encompasses or is encompassed by the epistemic value or, on the contrary, has nothing to do with the epistemic meaning conveyed by the utterance.

 

VIIe Congrès de l´Association des Francoromanistes allemands Ville – Culture – Espace, Essen, Germania, 29 Septembre 2010 – 2 Octobre 2010

 

  1. Scripnic Gabriela. La stratégie médiative de la coréférence à l’énonciateur dans le discours rapporté. Cette étude traite du concept de médiativité, selon lequel un contenu propositionnel transmis est le résultat d’un acte de dire antérieur dont la source est directement ou implicitement mentionnée dans l’énoncé. Plus précisément, nous envisageons les instances de discours rapporté où le locuteur vise la même source énonciative à travers des éléments linguistiques différents, soit à l’intérieur d’un énoncé unique, soit au sein de deux énoncés successifs. La coréférence repose sur une relation symétrique entre des termes qui, «ne dépendant pas l’un de l’autre, se laissent interpréter de façon autonome» (Jeandillou 1997: 85). Dans ce contexte, nous nous proposons premièrement de faire ressortir les modalités par lesquelles la coréférence devient repérable du point de vue discursif, à savoir les possibles associations entre des noms propres et des expressions descriptives qui indiquent l’unique responsable du contenu rapporté. Deuxièmement, l’accent sera mis sur le locuteur, en tant qu’instance rapporteuse, afin de souligner les ressorts d’ordre stylistique et rhétorique qui l’ont déterminé à opérer la double indication de la source du contenu propositionnel avancé. Le cadre théorique général de cette étude est offert, d’un côté, par la théorie de la médiativité définie comme la propriété des énoncés de signaler à travers un acte complexe d’énonciation que les faits présentés ne proviennent pas d’une constatation ou d’un vécu de l’énonciateur (Guentchéva 2004) et, d’un autre côté, par la théorie de l’hétérogénéité énonciative qui englobent toutes les manifestations qui «inscrivent de l’autre dans le fil du discours». (Authier-Revuz 1984: 98) En tant que distinction opératoire, nous adoptons la perspective énoncée par Ducrot (1984), selon laquelle l’énonciateur est le responsable du point de vue exprimé dans l’énoncé, et le locuteur représente l’auteur de l’énoncé.